Préparation de copie et saisie
Saisie du texte
Aujourd’hui, les sources de la plupart des projets éditoriaux sont transmises au lecteur, au correcteur ou au typographe sous la forme de fichiers informatiques. Néanmoins, la saisie de tels fichiers à partir d’un document dactylographié voire manuscrit reste envisageable. Les sources d’un projet en LaTeX sont des fichiers de texte non propriétaires, bien souvent codés en UTF-8, dont la saisie et la modification peuvent être réalisées avec n’importe quel programme d’édition — et non de traitement — de textes disposant, pour plus de confort et de productivité, d’un « mode LaTeX », par exemple l’éditeur de texte GNU Emacs avec l’environnement intégré AUCTeX.
Le format non propriétaire des sources du projet et la compatibilité au fil du temps des révisions du système assurent la permanence du document composé et donc le respect des investissements consentis.
Préparation de copie
La première phase de la préparation de copie est la révision du texte afin qu’il soit cohérent du point de vue de la structure : faux titre, titre, dédicace, avant-propos, introduction, préface, notice ou glossaire, texte principal (divisé en parties, chapitres, niveaux d’intertitres et paragraphes), postface, notes, bibliographie, index, liste des figures et illustrations, table des matières, colophon, achevé d’imprimer, mention du dépôt légal et de l’imprimeur. Un aspect important du travail de révision est l’unification de la présentation. En LaTeX, cela revient, pour l’essentiel, à garantir la pertinence et la cohérence lors de l’emploi des commandes de sectionnement.
De même, la préparation de copie requiert la révision du texte afin qu’il soit correct du point de vue de la grammaire, de la syntaxe, de l’orthographe et de la ponctuation. En fonction du degré de technicité de l’ouvrage, il s’agit en outre de vérifier l’exactitude des informations, en particulier au niveau de la bibliographie.
Enfin, la préparation de copie comporte l’étape d’observation des règles typographiques en vigueur — le ou les codes — et de la marche typographique définie par la maison d’édition pour l’ouvrage en question ou pour la série ou collection dans laquelle il s’inscrit. Ici encore, une présentation unifiée est un des objectifs du travail. La préparation sur les fichiers sacrifie l’avantage de la coexistence, sur le papier, de la version d’origine et de celle où sont portés les signes de correction ; en LaTeX, on travaille cependant sur une copie des fichiers d’origine, et des programmes existent qui permettent d’afficher les différences entre les fichiers de source, et même entre les versions composées par le « moteur » de mise en pages (système de suivi des corrections).
Outre les exigences spécifiques de l’auteur ou de la maison d’édition, tous les projets éditoriaux qui me sont confiés sont d’emblée placés sous le contrôle du logiciel de gestion de versions Git.